
Je la regarde, je ne trouve pas d'adjectif pour la définir, elle est plus que belle, plus que sublime, ce bonheur sur son visage la rend simplement divine et même plus encore. Elle est sans aucun doute ce qui se rapproche le plus de la perfection à mes yeux. Ses longs cheveux noirs corbeau sont délicatement relevés sur sa nuque, quelques perles brillantes ont été rajouté alors que quelques mèches ondulés tombent sur ses épaules accentuant la finesses des traits de son visage. Elle a des yeux d'un noir incroyablement scintillant mis en valeur par ses longs et épais cils qui rendent son regard simplement hypnotisant. Son nez est petit et légèrement retroussé. Ses lèvres d'un rouge naturel sont bien pulpeuses sans être grosses et bien dessinées, ce qui avec ses dents blanches et parfaitement placées rendent son sourire éblouissant. Sa longue robe blanche qui contraste grandement avec le mate de sa peau est fine et moulante ce qui fait ressortir sa généreuse poitrine, ses hanches bien formés, ses fesses bien ronde et ses longue jambes très fines. Elle ressemble à un ange.
J'ai toujours voué à ma s½ur Gabriela une admiration immense. Très sûre d'elle d'un nature calme, doux, rassurant et extrêmement souriante, elle a beaucoup d'amis et de gens qui se bousculent autour d'elle. Douée à l'école, douée en danse et en chant, repérée très vite par plusieurs agence de mannequinat, actuellement considérée comme la plus belle femme du Mexique, elle réussit toujours tout ce qu'elle entreprend. Même en tant que s½ur elle a toujours était exemplaire, si bien que même blessé par sa réussite, je n'ai jamais ressenti la moindre once de jalousie ni de haine comme beaucoup de gens ont pu imagier.
Je m'appelle Manuela, j'ai 18 ans, je suis née dans une petite ville près de Guadalajara. Et contrairement à ma s½ur je suis banale, voir totalement invisible. Je suis depuis toujours très timide et très réservé, du genre que beaucoup qualifient de coincée, qui fait que je n'ai que très peu d'amis et que les gens ont tendance a oublier que j'existe. Physiquement je suis passe partout, plutôt petite environ 1m60, de poids normal, je ne suis pas moche mais pas belle non plus. D'ailleurs j'ai toujours été considéré comme un garçon manqué, déjà en raison de mes vêtements amples ou simples: je ne suis à l'aise qu'avec un bon vieux jean large et des converses, puis à ma passion pour le football. J'ai l'amour du ballon rond et des Chivas de Guadalajara depuis toute petite.
La musique retentit, les heureux mariés ouvrent le bal. Du coin de l'½il, j'observe ma s½ur et son mari, ils se regardent amoureusement tout en dansant sous le regard ému des invités ravi de voir un jeune couple aussi bien assortit et aussi amoureux. Ils ont l'air tellement heureux. Mes yeux s'arrêtent sur mon beau-frère, il est magnifique dans son costume noir. Lui et ma s½ur forment sans doutes le couple de rêve, le couple parfait.
C'était il y a deux ans, j'avais gagné deux places en VIP pour le match des Chivas. Ne voulant pas y aller toute seule, j'avais supplié Gabriela de m'accompagner et bien qu'elle détestait le football, elle avait fini par accepter. Pendant tout le match, mes yeux étaient restés scotchés sur un jeune joueur qui avait marqué un doublé. A la fin du match, nos billets nous permirent d'aller attendre les joueurs dans le salon privé. Lorsque les joueurs arrivèrent, Gabriela était aux toilettes et du haut de mes 16 ans je salua tout les joueurs qui vinrent à ma rencontre. Il était le dernier à me saluer. J'avais perdu tout mes moyens, en lui parlant. Mon c½ur retentissait irrégulièrement dans ma poitrine. C'était un véritable coup de foudre. Bien sur c'était ridicule, j'étais juste une lycéenne et lui une futur star de football. Qu'est ce qu'il pouvait faire d'une gamine après tout. Une adolescente ordinaire sans aucuns atouts et l'étoile montante du football Mexicain, ça fait un peu tache dans la presse. Ma s½ur arriva quelques secondes plus tard, elle le félicita pour me match tandis que j'interceptai le regard que mon prince charmant lui lança. Il l'a regarda de haut en bas de ses grands yeux brillants, comme la plupart des hommes.
Javier qui vient de terminer de danser avec son épouse coupe mes pensées :
« - Ma belle-s½ur aurait-elle l'amabilité de m'accorder cette danse en guise de bienvenue dans la famille
- C'est d'accord. »
Il m'offre son bras et nous nous dirigeons vers la piste. J'entoure mes bras autour de son cou et lui glisse les siens dans mon dos. Nous tournoyons lentement au rythme de la douce musique, je suis si bien dans ses bras. Je sens qu'il me regarde de ses yeux rond, mais je n'ose pas croiser son regard, de peur qu'il remarque les larmes qui piquent mes yeux. Je ne veux pas qu'il comprenne à quel point j'ai mal, à quel point cette danse me blesse. Pour la première fois de ma vie, je déteste ma s½ur, elle a toujours tout eu et la seule chose que je désirait plus que tout et qui aurait pu me donner l'impression d'exister, elle me l'a volé. Après quelques minutes qui m'ont paru être une éternité, la musique prend fin, Je retient Javier par le bras puis pose intensément mes lèvres sur les siennes sous le regard dégouté de ma s½ur, choqué des invités et le mélange de deux de ma mère puis part en courant.
Dans le taxi je laisse mes larmes couler, je me vide complétement, sanglotant de désespoir. J'ai l'impression qu'on me torture de l'intérieur. Je regarde une dernière fois ma ville sachant que je n'y remettrai plus les pieds avant longtemps. Je paye le chauffeur, soupir une dernière fois et me dirige vers l'entrée de l'aéroport le passeport en main. D'ici quelques jours je serai une étudiante comme les autres à l'université de Madrid, je n'aurai plus a supporter l'ignorance de ma mère et les gens me verront enfin autrement que comme la petite s½ur de la si belle, si douce, si agréable, si parfaite Gabriela. Elle retournera à Manchester et comme n'importe quelle femme de footballeur elle soutiendra son Javier: Le Chicharito des supporters de Manchester United.
Ici dans cette petite ville près de Guadalajara, avec ma famille j'aurais appris une chose : La douleur mentale est plus forte que la douleur physique car elle retourne l'estomac, serre la gorge, noue le c½ur à tel point qu'elle en devient physique.

Bonjour tout le monde,
Je suis Lina et j'aide Lily pour ses requêtes. Je suis "spécialisée" dans le foot Allemand car les joueurs sont trop peu utilisés dans les fictions.
Ce One-Shot qui est le premier de ce genre n'était pas une réclamation, juste un petit fil d'inspiration m'étant passé par l'esprit.
Vous a t-il plu ? Des critiques ? Des conseils ? En tout cas ils sont les bienvenues car mes textes ont encore besoin d'améliorations.
Lina.
Je suis Lina et j'aide Lily pour ses requêtes. Je suis "spécialisée" dans le foot Allemand car les joueurs sont trop peu utilisés dans les fictions.
Ce One-Shot qui est le premier de ce genre n'était pas une réclamation, juste un petit fil d'inspiration m'étant passé par l'esprit.
Vous a t-il plu ? Des critiques ? Des conseils ? En tout cas ils sont les bienvenues car mes textes ont encore besoin d'améliorations.
Lina.